vendredi 3 décembre 2021

2 décembre 2021 - interview de Benjamin Louvet sur France 2

Carburant : le variant Omicron fait chuter le prix de l’essence


Depuis quelques jours, les automobilistes ont eu une bonne surprise en allant faire leur plein à la pompe. Cependant, cette chute du prix du pétrole serait liée à la crainte d’une forte reprise épidémique.

Ces derniers jours, le prix de l’essence à la pompe a diminué, pour le bonheur des usagers. "Je vois que ça a baissé, c'était à 1,62 €, là c'est à 1,59 €. Mais est-ce que ça va continuer ?", s'interroge un automobiliste près de Nice (Alpes-Maritimes). "Je fais des pleins de près de 60 litres, donc ça fait quand même une différence", se félicite un autre. En une semaine, le sans plomb 95 a diminué de 1,3 centime, contre 0,2 centime pour le gazole. Une situation due à la chute de 17% du prix du baril de pétrole sur le marché, car les Etats-Unis et la Chine, pays producteurs, puisent désormais dans leurs stocks stratégiques.
Le variant Omicron responsable

"Si on devait revenir à des confinements, ou une restriction des mouvements, on pourrait voir l’activité économique ralentir, et donc engendrer une baisse de la consommation de pétrole", explique l’expert en matières premières de chez OFI Asset Management, Benjamin Louvet. Un scénario très redouté par les marchés, bien que ce jeudi 2 décembre, le prix du baril est reparti en légère hausse.



dimanche 28 novembre 2021

27 novembre 2021 - Laurent Kupferman à l'honneur dans LA Times

 

LOS ANGELES TIMES

How an American in Paris won the rarest of French honors


PARIS — Laurent Kupferman has been obsessed with Josephine Baker for nearly a decade, reading everything he could about a woman whose life story was so improbable, so American and yet so French.

She was a Black entertainer who escaped American racism in the 1920s by moving to Paris, the one place she felt free to make history in pushing the boundaries of art and advocacy. The singer and dancer even helped France fight the Nazis.

This year, Kupferman began to think that his country — and the rest of the world — needed Baker as much as he did.

“Racism is very high. Antisemitism is very high. Hate is very high,” said Kupferman, who is an essayist and public relations professional for an autism advocacy group in Paris. “And she was fighting against that. And she did it with her art.”

Kupferman in April revived an effort to win Baker, who died in 1975, the rarest of French honors — enshrinement in the Pantheon in Paris. On Tuesday, Baker will become the 81st person to be buried or enshrined in the 18th century monument dedicated to honoring the French ideals of liberty, equality and fraternity.

Contrary to some media reports, she will not be reinterred in the Pantheon but rather memorialized with a cenotaph containing soil from various places where she lived. Baker will be just the sixth woman, first woman of color and first American-born person to join the likes of Marie Curie, Victor Hugo, Emile Zola and Voltaire.

Kupferman was not the first person to propose this honor for Baker, but his endeavor quickly succeeded where others had failed. As he made the case for Baker’s healing power, he would learn he had a surprising and powerful backer, one who had the authority to honor Baker and had grown up listening with his grandmother to the warbling jazz singer’s records.

The effort also landed at a moment when France, like the United States, has been wrestling with questions of racial identity and how it has acknowledged the contributions of influential people of color. The Black Lives Matter movement and the 2016 death of a Black man in police custody in a Paris suburb sparked protests here, along with increasing questions about whether France’s officially colorblind philosophy of universalism masks the reality of racism and religious discrimination.

“France’s recognition of Blackness always seems to be trying to send the message that it is not the United States,” said Annette Joseph-Gabriel, author of “Reimagining Liberation: How Black Women Transformed Citizenship in the French Empire.”

Read the whole article in LA TIMES









vendredi 26 novembre 2021

A l’initiative de Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne, un colloque est organisé sur le thème : « Léon Bourgeois, l’oublié de la République.


L’objectif est de remettre en lumière la personnalité exceptionnelle de Léon Bourgeois, d’évoquer son œuvre et ses travaux, tout en étudiant comment le solidarisme, organisation sociale et politique toujours d’actualité, est de nature à apporter une forme de réponse aux problèmes de notre temps.

2 conférenciers Sense Agency participent à ce colloque : Laurent Kupferman, essayiste et
David Djaïz
, haut fonctionnaire et essayiste.

Programme
09H30 : Introduction par Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne

9H45 – 11H
Table ronde : L’œuvre de Léon Bourgeois : son parcours, ses idées, ses réalisations.
Laurent Kupferman, essayiste, auteur de « Les aventuriers de la République »
Jean-Pierre Thomas, historien, auteur de « Vingt-neuf hommes au plateau » - « Les présidents du Sénat de 1814 à 2014 »

11H15 – 12H30
Table ronde : Le solidarisme : une réponse aux problèmes actuels ?
David Djaïz, haut fonctionnaire, essayiste, auteur de « Slow démocratie »
Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne, auteur de « Le Tournant »

Les débats seront animés par Jean Dumonteil, auteur de « La France des possibles »



jeudi 25 novembre 2021

Interview de Laurent Kupferman sur TF1

 Avant la conférence qui avait lieu hier en hommage à Joséphine Baker, Laurent Kupferman état interviewé par TF1. Un extrait de cette interview sera diffusé au journal de 20H00 ce soir, 25 novembre 2021.



mercredi 24 novembre 2021

Laurent Kupferman : conférence sur Joséphine Baker

 

En ce mercredi 24 novembre 2021, la salle du conseil de la mairie du Vésinet était remplie. Et pour cause, Laurent Kupferman était présent pour une conférence sur Joséphine Baker qui entrera au Panthéon le 3O novembre prochain.


Laurent a capté l’auditoire en nous contant, avec talent et sensibilité, le destin hors du commun de cette icône franco-américaine à la fois artiste, résistante, militante humaniste et antiraciste. 










Laurent Kupferman : conférence Joséphine Baker - Mairie du Vésinet

 A l’occasion de l’entrée de Joséphine Baker le 30 novembre 2021 au Panthéon, plusieurs événements seront organisés en son hommage en novembre et décembre par la mairie du Vésinet


Ce Mercredi 24 novembre – 19h  -  Sense Agency vous invite à une conférence de Laurent Kupferman dans la Salle du Conseil de la mairie. 
Initiateur en 2019 de la pétition pour faire entrer Joséphine Baker au Panthéon, Laurent Kupferman a recueilli près de 40 000 signatures sur le site Change.org.

Diplômé de l'Université Panthéon-Assas. Il a eu un parcours professionnel très riche résolument tourné vers la culture. 

Hôtel de ville

Salle du conseil


60 boulevard Carnot
 78110 Le Vésinet


01 30 15 47 00



mardi 23 novembre 2021

22 novembre 2021 - Julia de Funes intervenait chez Sanofi

 Le télétravail renforce le collectif ! 

Julia de Funès conférencière SENSE AGENCY intervient ce matin chez Sanofi 


Le sens du travail change. le travail n’est plus une finalité pour les nouvelles générations, c’est un moyen…le sens c’est d’être un moyen au service d’une cause plus grande qu’elle même…

jeudi 2 septembre 2021

Pascal Picq : "Les Chimpanzés et le télétravail"

 Dans son dernier ouvrage publié chez Eyrolles "Les chimpanzés et le télétravail", Pascal Picq est  persuadé que l'explosion du télétravail suite à la pandémie est une évolution anthropologique. Les chimpanzés n'auraient aucun mal à s'adapter au télétravail et nous avons beaucoup à apprendre d'eux sur le travail et le télétravail.




lundi 12 juillet 2021

Les lectures Sense Agency

 

Sense Agency vous propose une sélection d'ouvrages, publiés par ses conférenciers, à mettre dans vos valises ! 




mardi 20 avril 2021

Maintenant, on fait quoi ? » L'après-crise, avec le paléoanthropologue Pascal Picq

 « Pas de panique !, clame Pascal Picq, « les solutions sont là. » Qu'il aborde le télétravail, la science, le vaccin, les Gafam ou la politique, qu'il traite de libertés, de démocratie, de causes essentielles (femmes, diversité), ou des élites, qu'il s'exprime sur la crise intergénérationnelle, l'innovation, l'entreprise ou le management, l'insatiable explorateur passe les grands enjeux de l'époque au grill d'une règle, héritée de celui dont il est l'exégète, Charles Darwin : « chacun doit s'interroger sur les capacités à s'adapter à un monde qu'il change ». Chacun dans son individualité, et chacun dans sa contribution à l'oeuvre collective. Car oui, chacun est la cause et la solution d'une civilisation en danger, et jamais l'enjeu du Progrès n'a été à ce point aigu. Mais quel Progrès ? « Certainement plus celui qui s'est construit, ces dernières décennies, au mépris et au détriment des autres vies, et la crise pandémique nous somme d'inventer un autre Progrès ».

Sense Agency vous aide à trouver un conférencier en un temps record sur toutes thématiques : motivation, sport, philosophie, économie, digital, management, santé, cybercriminalité... Remplissez notre formulaire de contact ou appelez l’agence au 06 88 09 09 79" .












samedi 17 avril 2021

L'Œil de l'INA : quand la télévision faisait la «course à la lune»



Il y a 60 ans, Youri Gagarine devenait le premier cosmonaute de l'histoire. Il donnait le départ à une rivalité entre les Russes et les Américains. Des images historiques que Madelen vous propose de redécouvrir, ou de découvrir.

Par Jacques Pessis


Le 25 mai 1961, lorsque le Président Kennedy donne, devant le Congrès américain, le départ de la « course à la lune », il est loin d'imaginer que le 21 juillet 1969, les premiers pas de Neil Armstrong seraient vus en direct par 600 millions de téléspectateurs. Les images du premier vol habité, 43 jours plus tôt, ne permettent pas d'envisager cette hypothèse. Au début du journal de 20 heures de la seule chaîne encore en noir et blanc, les Français ont assisté au décollage, depuis Baïkonour de Vostok 3KA, avant de découvrir, pendant quelques secondes, la Terre vue du ciel, puis le visage du premier cosmonaute, Youri Gagarine.

Madelen vous propose de revoir ce reportage ainsi que d'autres, réalisés huit ans plus tard, à l'occasion de «L'opération Apollo 11». La technologie ayant, elle aussi, pris son envol, l'ORTF décide, en 1969, de mettre en œuvre des moyens exceptionnels pour une autre première, essentiellement hexagonale : la diffusion d'un programme pendant la nuit, alors qu'habituellement, entre 23 heures et la fin de matinée, la seule image diffusée est celle de la mire. Pendant plusieurs mois, une équipe du journal se trouve ainsi affectée à la préparation de cet instant historique. Il est prévu qu'il soit précédé de reportages illustrant le compte à rebours, avant l'alunissage.

Trente heures de programmes originaux

Le premier problème à régler est celui du direct. Les Américains ne voulant pas renoncer à la diffusion, tous les quarts d'heure, d'une série de spots publicitaires, il est convenu que les images de l'espace seront immédiatement remontées à Houston, puis instantanément adressées, en mondovision, aux chaînes du monde entier. Le problème de la retransmission du son, entre les États-Unis et Paris, est ensuite pris en charge. Il se trouve résolu par l'installation de câbles sous-marins. Enfin, Michel Anfrol et Jean-Pierre Chapel sont désignés pour pallier une panne toujours possible, et, surtout, assurer les commentaires complémentaires.


https://www.lefigaro.fr/culture/l-oeil-de-l-ina-quand-la-television-faisait-la-course-a-la-lune-20210417


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vendredi 26 mars 2021

Le coup de coeur de Julia de Funes

 Tous les jours dans votre Europe Soir, un éditorialiste a carte blanche pour évoquer un thème lié à l'actualité. Aujourd’hui, la philosophe Julia de Funès revient sur le mea culpa d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron. 


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jeudi 25 mars 2021

Luc Ferry et la mythologie

Livre : "La Sagesse des mythes", une collection sur la mythologie de Luc Ferry

Isabelle Layer a reçu Luc Ferry. Ancien ministre de l'Éducation, il est l'auteur d'une série de bandes dessinées intitulée "La Sagesse des mythes". 
Luc Ferry, ancien ministre de l'Éducation nationale, était l'invité d'Isabelle Layer dans le 23 heures de franceinfo. Il est l'auteur de la collection "La Sagesse des mythes", dont deux bandes dessinées sortent ce mercredi. "La mythologie raconte des histoires. Elle est très visuelle, j'ai tenu à ce que les dessinateurs, il y en a une dizaine, regardent l'iconographie de l'époque pour que tout soit absolument et intégralement fidèle à ce à quoi ressemblait le monde grec au VIIIe siècle avant Jésus-Christ", explique Luc Ferry. 
Des mythes qui font écho à l'actualité 
"Pour le texte, je suis toujours parti des premières matrices, c'est-à-dire des premières versions grecques des mythes", confie l'auteur. Des histoires anciennes qui font écho à l'actualité, "on retrouve ça dans l'écologie avec l'idée que l'homme Prométhée est en train de détruire la planète".


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mercredi 24 mars 2021

Idriss Aberkane : "Comment muscler votre cerveau ?"

 Sa thèse a été en partie rédigée à Shanghai, Johannesburg, Istanbul, San Francisco… et Parthenay.

Idriss Aberkane se présente sur son site Internet comme un “chercheur industriel”, un “consultant”. Il est le patron fondateur de plusieurs entreprises de formation et de recherche pour “des grands groupes”. Il a notamment “défendu trois doctorats”, mais pour lui “ce n’est pas grand-chose du tout” car il aime ce qu’il fait.


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mardi 23 mars 2021

Noreena Hertz : the lonely century

A bold, hopeful, and thought-provoking account by "one of the world's leading thinkers" (The Observer) of how we built a lonely world, how the pandemic accelerated the problem, and what we must do to come together again

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Alors que la pandémie s'éternise, le sentiment de solitude s'accentue partout dans le monde. Et certains redoublent de créativité pour y remédier.

Après plus d’un an de pandémie, deux confinements et demi et de nouvelles habitudes « sans contact », la crise du Covid-19 se double d’une pandémie de solitude. En France, près d’une personne sur cinq (18%) se sent seule, indique une étude Ifop pour Astrée parue début 2021. C’est cinq points de plus que le niveau d’avant-crise, mesuré en 2018. Des chiffres similaires s’observent un peu partout dans le monde. Au Royaume-Uni, 25% de la population faisait état d’un sentiment de solitude fin 2020. En février 2021, le Japon a même créé un Ministère de la Solitude pour faire face à une augmentation des suicides.

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jeudi 18 mars 2021

André Comte-Sponville "Que le meilleur gagne !"

 Au tir à l'arc, tant que j'espère atteindre la cible, j'ai peur de la rater : me voilà séparé du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La flèche n'est pas encore partie ; je voudrais être déjà sur le podium ! Le sage, lui, n'espère rien ; il veut seulement viser bien. Or c'est ce qu'il fait. De quoi aurait-il peur ? Il est sans pression, à fois concentré et détendu. C'est pourquoi, disent les textes zen, "il atteint un pou en plein cœur'. 



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mercredi 17 mars 2021

"Bienvenue à Woven City, la ville high-tech de Toyota"


Au pied du Mont Fuji, au Japon, Woven City vise la neutralité carbone, en combinant architecture traditionnelle et technologie de pointe. Ses multiples capteurs promettent aussi de simplifier toutes les corvées domestiques des habitants.

Toyota vient de lancer les travaux de construction de sa smart city, à Susono, au pied du Mont Fuji, au Japon. Elle prendra vie sur son ancien site de production, d’une surface de près de 710 000 m2.


Baptisée Woven City, “la ville tissée”, elle entend accueillir 2000 habitants, “une population hétérogène, composée de personnes âgées, familles avec jeunes enfants, etc”, a annoncé le service communication de Toyota, “pour expérimenter en situation réelle, évaluer et développer des technologies du futur comme les véhicules autonomes, la robotique, les smart homes”.

Inaugurée le 23 février, jour du Mont Fuji, symbole d’harmonie et de bonheur, la smart city de Toyota espère prouver que le progrès technologique peut servir la santé des hommes et de la planète. La smart city vise notamment la neutralité carbone. Avec ce projet Toyota promet aussi de garantir le “bonheur” de ses employés et de leur famille dans la durée.

Toyota partagera la gestion de sa smart city avec des entreprises partenaires, comme le géant télécom Nippon Telegraph & Telephon Corporation. Pour dessiner la ville, le cabinet d’architecture danois Bjarke Ingels Group (BIG), maître d’œuvre, s’est inspiré des “superblocks” de Barcelone, des blocs d’immeubles de 3×3.

Il a relié les pâtés de maisons – huit smart homes autour d’une cour végétalisée – par trois voies de circulation : un “sentier” pour les piétons et la faune, une “promenade” pour les deux roues, et une route pour les véhicules autonomes dédiés à la logistique de Woven City (ravitaillement, service de navettes, ambulances, etc.) Quelques uns des “sentiers” s’échapperont de la ville, couloirs écologiques reliant le Mont Fuji à la vallée de Susono.

https://www.wedemain.fr/inventer/bienvenue-a-woven-city-la-ville-high-tech-de-toyota/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Newsletter_du_1703&utm_medium=email




Progrès ou innovation : temps constructeur ou temps corrupteur

 « Le progrès suppose que le temps est constructeur ; l’innovation qu’il est corrupteur »

Le progrès technique a contribué à améliorer notre santé, notre mobilité et notre compréhension du monde. Mais de plus en plus de citoyens élèvent leurs voix contre une course à l’innovation qu’ils jugent de moins en moins compatible avec un futur radieux. Comment réconcilier innovation technique et progrès de société ? C’était l’objet de la dernière table ronde Longue-Vue organisée par la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain d’Occitanie.

Un bug dans la trajectoire des Lumières

Pour discerner l’avenir, il faut parfois tourner sa longue-vue vers le passé. Que penseraient Diderot, D’Alembert ou Condorcet s’ils nous voyaient aujourd’hui ? Cette question, le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein se l’est déjà posée. «  Imaginez une capsule temporelle, glisse-t-il au public. Dans cette machine à voyager du passé vers le présent, plaçons les philosophes du XVIIIe siècle et invitons-les dans une visite guidée de notre présent ». À cette occasion, raconte-t-il, ils découvriront un monde dans lequel l’enseignement est accessible à tous et obligatoire et où le calcul matriciel s’apprend dès 17 ans, un monde où des laboratoires ont appris l’existence des particules élémentaires, un monde dans lequel la révélation de l’électromagnétisme a fait naître des téléviseurs qui connectent désormais l’ensemble des foyers au monde… «  Ils vont trouver ça incroyable, voire au-delà de leurs espoirs, n’est-ce pas ? » 

Mais que vont-ils penser, continue-t-il, lorsqu’ils découvriront que les téléviseurs ne diffusent pas les cours du collège de France mais des programmes commerciaux ? Que vont-ils se dire lorsqu’ils verront que des individus sont allés sur la Lune alors que d’autres dorment encore dans la rue au milieu de l’hiver ? « Ils ne vont pas comprendre les raisons d’autant d’opportunités manquées, tranche Étienne Klein. Il y a eu ce qu’on pourrait appeler une allotélie, c’est-à-dire que le but visé n’a pas été atteint ».

Telle est la trajectoire du progrès : une prouesse technique ne se traduit pas systématiquement en bénéfices pour l’humanité. À son époque, D’Alembert écrivait dans l’Encyclopédie que le savoir des géomètres (donc des mathématiciens) était « peut-être le seul moyen de faire secouer peu à peu à certaines contrées de l’Europe, le joug de l’oppression et de l’ignorance profonde sous laquelle elles gémissent ». Une approche sous-entendant naïvement un embrayage automatique entre progrès scientifique, politique et moral. Et auquel Étienne Klein rétorque : « Il est clair que D’Alembert n’a pas connu la Corée du Nord et ses excellents géomètres  ». 


Progrès ou innovation : temps constructeur ou temps corrupteur

Pourquoi l’innovation technique n’est-elle pas synonyme de progrès de société ? Pour le comprendre, Étienne Klein sort ses cartes fétiches : l’étymologie et la sémantique, et s’attarde plus particulièrement sur l’évolution des mots « progrès » et « innovation ». « À l’origine, le mot « progrès » a une connotation spatiale et militaire – on dit que les armées progressent », introduit-il. Le progrès avance donc avec une destination et un objectif donné. Et le physicien de citer Kant qui, dès 1784, expliquait que le progrès est une idée « consolante » : d’abord parce qu’elle envisage un futur meilleur, et donc une solution aux maux du présent ; ensuite parce qu’elle donne un sens au sacrifice qu’elle impose, c’est à dire au travail que demande le progrès pour advenir. « Croire au progrès c’est configurer le futur à l’avance de manière positive et constructive, c’est relativiser le négatif en sachant que tout n’est pas condamné à aller toujours mal, et que le négatif est ferment du meilleur  » conclut Étienne Klein. 

Le mot « innovation », lui, vient du vocabulaire juridique, et désigne un « avenant » apporté à un contrat déjà signé pour qu’il demeure valide alors que quelque chose a changé. « L’innovation, c’est donc ce qu’il faut faire pour que rien ne change, c’est donc un principe de conservation » analyse-t-il. Machiavel insère par la suite le mot dans un contexte politique en précisant que le Prince ne doit pas innover, sauf si son pouvoir est menacé. Le mot est ensuite inséré dans le monde de la technique par Francis Bacon, qui dit que le temps qui passe est corrupteur, et qu’il faut innover pour lutter contre ses effets négatifs. « On passe donc d’un temps constructeur (avec le progrès) à un temps corrupteur (avec l’innovation)  ». 

https://www.citedeleco.laregion.fr



Serge Guérin: "Du papy-boom au mamy-boom"

 

Bénéficiant d'une espérance de vie supérieure à celle des hommes, les femmes, l'âge avançant, constituent la majorité des retraités. Une longévité qui n'est pas exempte d'inégalités.



Très souvent, pour décrire la transition démographique, les commentateurs, invoquent le passage du "babyboom" au "papy-boom". Il faudrait rappeler que la majorité des aînés sont des femmes, comme la plupart des professionnels de l’accompagnement des plus fragiles (85% des salariés à domicile et en Ehpad). Soulignons aussi que les proches aidants sont à plus de 60% des aidantes. Sans elles, le système de santé s’écroulerait. Rappelons, enfin, que les retraitées forment les bataillons du bénévolat associatif.

Ce sont les femmes qui soutiennent la séniorisation de la société. Ce sont elles qui sont en première ligne.

Ce sont elles qui assurent les fins de mois de la solidarité sociale. Bref, il s’agit plus d’un "mamy-boom" que d’un "papy-boom"… Reflet des inégalités de carrières, la situation de la très grande majorité des retraitées d’aujourd’hui n’est guère brillante, avec une pension moyenne de 1100€ par mois. Voilà qui balaie les propos lapidaires sur les privilèges des seniors… Les femmes qui ont avancé en âge sont celles qui font avancer le pays. Merci Mesdames. Chapeau bas.

https://www.notretemps.com/retraite/actualites-retraite/serge-guerin-mamy-boom,i239113?ref=mea


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mardi 16 mars 2021

NICOLAS BOUZOU : BFM BUSINESS

 

Nicolas Bouzou: "on a tout en France. Startups, labos, secteur publique... et on en tire pas les bénéfices"

Nicolas Bouzou, Economiste et Directeur du cabinet de conseil Asterès, lors de notre émissionspéciale "Recherche, biotech: le défi français"


https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/nicolas-bouzou-on-a-tout-en-france-startups-labos-secteur-publique-et-on-en-tire-pas-les-benefices_VN-202102170383.html


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jeudi 11 mars 2021

Axel kahn : "et le bien dans tout çà ?"

 

« “Sois raisonnable et humain !” m’a lancé Jean Kahn, mon père, avant de se donner la mort. Ai-je bien suivi ce fil d’Ariane qui m’a été offert ? Lorsque beaucoup du ruban de la vie a déjà été déroulé, on se retourne parfois pour en juger l’aspect. J’en ai ressenti le besoin pour apprécier la cohérence d’un parcours, confronté aux questions, situations, dilemmes, engagements et combats auxquels j’ai été mêlé."

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mercredi 10 mars 2021

Julia de Funès: «Quand le tribunal de la bien-pensance remplace la justice»

Docteur en philosophie et diplômée d’un DESS en ressources humaines, Julia de Funès a publié  «Développement (im)personnel, le succès d’une imposture» (Éditions de l’Observatoire, 2019).


Pour les assermentés de la bien-pensance, qui désapprouvent la chasse réelle mais raffolent de la proie symbolique, les trophées se multiplient comme des petits pains. Les grandes légendes tombent une à une. Tantôt les écrivains, tantôt les philosophes, les compositeurs, les réalisateurs, les peintres, les poètes, les chanteurs, les ministres, les présidents de la république, tout le monde y passe, surtout les hommes d’exception.

Au maintien en vie de ce qui est beau, on préfère la mise à mort par ce qui est moche. Le plaisir n’est plus à l’admiration, à l’inspiration, mais au jeu de massacre. On se réjouit de débusquer, de souiller, de lyncher.

L’expédition punitive s’effectue en trois temps. Le premier est celui du repérage de la proie. Celle-ci se débusque le plus souvent au sein d’une élite. Terrain de chasse privilégié pour les prédateurs égalitaristes immédiatement alléchés par celui ou celle qui se différencie par une quelconque supériorité. Les privilèges de naissance étant abolis depuis longtemps, c’est à ceux du mérite qu’il est désormais bon de s’attaquer.

Notre époque fait de ses valeurs des principes rétroactifs. Les faits n’ont plus de contexte, l’histoire n’est plus qu’une contingence.

Rien, pas même le labeur personnel ne justifie une quelconque différence d’appréciation pour les petits qui se sentent grandis de dégrader les grands. Une fois repéré, le gibier se trouve pris dans les mailles étroites de nos nouvelles valeurs. «On devient moral dès qu’on est malheureux» disait Proust.

Notre période est si malheureuse qu’elle ne se contente pas de moraliser le présent. Elle fait de ses valeurs des principes rétroactifs au point que les mœurs n’ont plus de dates, les faits n’ont plus de contexte, l’histoire n’est plus qu’une contingence. Après la prise en élite et l’essorage moral, vient le troisième temps, celui de la justice. On pourrait espérer que le tribunal de la bien-pensance se fasse supplanter par le professionnalisme et la rigueur d’un tribunal de droit. Mais cette semaine, nous avons vu une toute autre réalité de la justice.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/julia-de-funes-quand-le-tribunal-de-la-bien-pensance-remplace-la-justice-20210310


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lundi 8 mars 2021

Franck Ferrand : "Portaits et destins"

 Conteur d’histoire, écrivain et conférencier au public fervent, Franck Ferrand peut être écouté chaque matin sur Radio Classique de 9h à 9h30 dans «Frank Ferrand raconte». Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le Dictionnaire amoureux de Versailles (Plon, 2013), et publie portraits et destins (Éditions Perrin, mars 2021, 300 p. 17€).


FIGAROVOX.-Dans votre nouveau livre, «Portraits et destins», vous racontez vingt histoires, de la bataille de Salamine aux premiers pas de l’homme sur la Lune. Existe-t-il un lien entre ces épisodes?

Franck FERRAND.-Ce qui les relie les uns aux autres se trouve moins dans les sujets que dans la façon de les envisager et de les traiter. Tous ces moments d’histoire, je les ai d’abord écrits pour le magazine Historia, avec la double ambition d’instruire et de distraire.

Enfant, c’est de la lecture ce magazine que s’est nourrie ma passion pour l’évocation du passé, à l’école de maîtres comme Decaux et Castelot, bien sûr, mais aussi Erlanger, G. Lenotre ou le duc de Castries... Tous étaient attentifs, avant tout, à maintenir et soutenir l’attention du lecteur, mais sans rien concéder à l’exactitude et à la clarté.

Chaque évocation, par ailleurs, se devait de tendre vers une forme de synthèse, tout au moins vers un archétype... Plus j’avance dans ce métier et dans la vie, plus je me dis qu’il n’existe pas de meilleure école.

En rappelant l’extraordinaire envergure du personnage de Colbert, l’on comprend l’aberration que pourrait constituer le fait de « déboulonner sa statue ».

Vous racontez notamment l’épopée d’Alexandre de Macédoine qui fut en quelque sorte la première figure du conquérant victorieux. Pour reprendre votre terme, à quel archétype son parcours se résumerait-il?

La vie du grand Alexandre a été, de diverses façons, vouée à la notion de dépassement. C’est ce qu’il y a, au fond, de fort peu grec chez ce Macédonien. L’influence de sa mère Olympias, sans doute… Son ambition ne connaît pas de limite, jusqu’à l’hybris des dernières années. Certains préféreront peut-être retenir son rêve de synthèse Orient-Occident, rêve avorté de son vivant, et jamais abouti nulle part, depuis. Alexandre n’en reste pas moins un personnage fascinant, très agréable à ressusciter.

Vous avez montré, dans de précédents ouvrages, que la controverse vous effrayait peu. Votre portrait de Colbert est-il une réponse à ceux qui voudraient le réduire au Code Noir, et en profiter pour déboulonner sa statue?

Il me semble que l’ignorance est le terreau sur lequel peut prospérer cette cancel culture qui nous vient d’outre-Atlantique. Pour ce qui est du Code Noir, il suffirait ainsi de le remettre dans son contexte pour comprendre qu’en ce temps-là, et quelles qu’aient pu être les horreurs de la Traite négrière, il marquait plutôt un progrès dans la manière de considérer les esclaves.

Plus généralement, en rappelant l’extraordinaire envergure du personnage de Colbert, au regard de son activité presque surhumaine, par le recensement aussi de tout ce que lui doit une France alors à son apogée, l’on comprend l’aberration que pourrait constituer le fait de «déboulonner sa statue». Mais peut-être est-il plus facile, et plus productif pour certains, de s’en tenir à la surface, à la légende…

En 2021, nous devrions fêter le bicentenaire de la mort de Napoléon, mais là aussi, des polémiques apparaissent. Aujourd’hui, est-il si difficile de resituer un personnage historique dans le contexte de son temps, et d’essayer comprendre son action, autrement qu’à l’aune de nos concepts moraux actuels?

Vous avez identifié le problème. C’est ce que les historiens appellent la téléologie: une faute de méthodologie, pour ne pas dire de simple logique, consistant à envisager un événement à la lumière de ses suites. De là à porter sur telle ou telle figure de l’Histoire un jugement motivé par des valeurs anachroniques, il n’y a qu’un pas, vite et bien franchi…

J’ose espérer que les célébrations du Bicentenaire de la mort de Napoléon, déjà grevées par le contexte sanitaire, seront quoi qu’il en soit à la hauteur du personnage.

Comme dans le cas de Colbert que l’on voudrait réduire au Code Noir, certaines associations aimeraient anéantir l’ensemble de l’immense héritage napoléonien, au prétexte que Bonaparte a formellement rétabli l’esclavage...J’ose espérer que les instances officielles sauront déjouer le piège, et que les célébrations du Bicentenaire, déjà grevées par le contexte sanitaire, seront quoi qu’il en soit à la hauteur du personnage. Disons que nous allons avoir sous les yeux un test des plus significatifs.

Souvent, une évocation historique est pour vous l’occasion de redresser une idée fausse ou que, en tout cas, vous considérez comme telle. Dans ce livre, vous tentez ainsi de rendre justice au malheureux président Deschanel…

Si toutes ces années de pratique m’ont appris une chose, c’est que les réputations historiques doivent souvent moins à la réalité qu’aux jugements portés par les chroniqueurs et par les biographes d’autrefois. Par exemple, le fondateur de la dynastie carolingienne, Pépin le Bref, a plus de mérites, à tout prendre, que son fils Charlemagne.

Pourquoi dès lors ne parle-t-on, toujours et partout, que du second? Parce que Charles s’était assuré les services d’un talentueux hagiographe, Éginhard, précaution que Pépin, son père, avait négligée…

Les réputations historiques doivent souvent moins à la réalité qu’aux jugements portés par les chroniqueurs et par les biographes d’autrefois.

Dans le cas du président Paul Deschanel, victime à l’Élysée de ce que nous appellerions un burn out, et tombé du train présidentiel sous l’effet, probablement, d’un syndrome d’Elpénor, les échotiers et les chansonniers de 1920 l’ont fait entrer dans les annales sous les traits d’un fou, d’un paltoquet ridicule ; cela vous paraîtra suspect, si l’on vous rappelle qu’il avait eu le mauvais goût de voler l’élection présidentielle à un certain Georges Clemenceau, le Père-la-Victoire…


https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/l-ignorance-de-l-histoire-est-le-terreau-sur-lequel-progresse-cette-cancel-culture-qui-nous-vient-d-outre-atlantique-20210305