lundi 16 décembre 2019

Usbek&rica : Et si on protégeait les espaces fictionnels au même titre que les espaces naturels ?


La fiction nous humanise. Nos civilisations se sont construites sur de grands récits mythiques. Retrouver le potentiel d’origine de l’humanisme et de la République des Lettres dans les humanités numériques est chose possible si nous le voulons. Parce que nous appartenons toutes et tous à la même espèce animale, nous avons davantage de similitudes que de différences dans notre manière d’habiter le monde et d’en imaginer des déclinaisons.
Le pays de l’imaginaire est infini. S’il ne peut pas être cartographié, nous pourrions y distinguer des lieux emblématiques et en dégager des destinations désirables. 


https://usbeketrica.com/article/proteger-les-espaces-fictionnels-comme-les-espaces-naturels

mardi 10 décembre 2019

Jean-Michel Blanquer - Edgar Morin : Quelle école pour demain ?

Avec respect, beaucoup de points d'accord mais aussi des divergences, Edgar Morin et Jean-Michel Blanquer dessinent dans ce livre les contours de l'école dont ils rêvent pour demain. 
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, et le philosophe et sociologue Edgar Morin ont noué un dialogue autour de l'école et son avenir. 
Tous deux partagent un même idéal : celui de " l'école de la vie ". 
Mais qu'est-ce que cela veut dire ? L'école doit-elle préparer les enfants à affronter les épreuves de la vie ? À choisir une profession qui leurs convienne ? Doit-elle former des citoyens ? L'école peut-elle permettre de s'émanciper ou de s'épanouir par le savoir ? 
De ces grands idéaux découlent des questions plus concrètes : quels apprentissages fondamentaux doivent acquérir les élèves ? Quelle est la place respective des humanités (l'enseignement de l'histoire, de la littérature, des langues anciennes), des sciences, des arts ou encore de la pratique, dans le parcours des élèves ? 
Ces interrogations débouchent enfin sur un enjeu plus concret : comment transformer l'école ? Par le haut ou par le bas ? Par les initiatives locales et l'autonomie, ou par la loi et les grandes réformes ? Quelle place les familles, les enseignants, les chefs d'établissements ont-ils dans les transformations de l'école ? Quel est l'apport des neurosciences, ou des pédagogies actives, dans l'élaboration des programmes ? Etc., etc.. 

samedi 7 décembre 2019

Le domaine français rafle largement la mise en librairie

Le domaine français rafle largement la mise en librairie cet automne, tant pour les romans que pour les essais.
Chauvins, les lecteurs français ? Disons qu'ils le sont littérairement, à en juger par leur préférence marquée pour les auteurs hexagonaux. Soit 82 % des romans apparus parmi les meilleures ventes de la rentrée, selon Livres Hebdo. Et de préciser que "14 % des romans programmés dans le domaine français ont accédé aux meilleures ventes, contre seulement 5 % pour le domaine étranger". Ce dont témoigne notre palmarès, avec pas moins de 16 titres sur 20. Et il faut vraiment s'appeler James Ellroy pour se faire une place cosmopolite au soleil (sa Tempête qui vient résiste en 10e position), alors que En secret de Mary Higgins Clark et Les Testaments de Margaret Atwood se contentent des dernières places. 
Une tendance encore plus manifeste du côté des essais, où 18 titres portent la cocarde dans notre top 20 ! Et encore, c'est en faisant exception de L'Ivre de mots du Belge Stéphane de Groodt, qui n'en reste pas moins francophone. Résultat, seul Sapiens. Une brève histoire de l'humanité, le très long seller de l'Israélien Yuval Noah Harari, continue à faire de la résistance. Mais le paléoanthropologue Pascal Picq ne s'en laisse pas conter avec son nouvel essai, Sapiens face à sapiens, qui s'installe d'emblée à la 7e place après une prestation très suivie à La Grande Librairie du 27 novembre.
Source : l’Express – 06/12/2019