mardi 8 décembre 2020

« 150 bonnes pratiques pour améliorer la Qualité de Vie au Travail »

 « 150 bonnes pratiques pour améliorer la Qualité de Vie au Travail » par Gilles André (Afnor)

La Qualité de Vie au Travail ne peut se résumer à quelques gadgets tels que des massages ou le baby-foot qui sont périphériques au travail. La Qualité de Vie au Travail demande à intégrer l’organisation et le contenu du travail en lui-même, en s’appuyant sur le vécu et le ressenti de chacun.e…


Le lien direct entre QVT et performance des organisations n’est plus à démontrer et les progrès fantastiques des neurosciences et de la psychologie positive confirment les nombreux enseignements que l’auteur concentre dans ces pages.

Cet ouvrage est destiné à toute personne qui souhaite améliorer les relations et les résultats de son organisation. Il recense 150 bonnes pratiques opérationnelles et inspirantes, empruntées sur le terrain à des managers, des DRH, des responsables syndicaux, des consultants et des salariés venus témoigner lors de rencontres professionnelles.

Parce que nous pouvons améliorer sensiblement le vécu de chacun.e d’entre nous au travail, tout le monde sera gagnant : les salariés seront plus épanouis et plus efficaces ; les organisations seront plus efficientes, agiles et productives ; les relations seront plus agréables et loyales pour tous.

Le développement personnel et l’épanouissement individuel rejoignent l’intérêt collectif et la réussite professionnelle.


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Extrait : Encourager l’optimisme

Dans nos pays développés, nous sommes facilement pessimistes parce que nous sommes confortables et conscients que cela ne va pas durer : les limites de la nature, l’usure de notre planète, l’économie qui subit des crises et persiste à aller mal, etc. On a perdu l’optimisme de l’après-guerre et l’euphorie économique des années 1960, et notre culture latine de râleurs insatisfaits conforte cela !

On est aussi sous l’influence omniprésente des médias qui ressassent des mauvaises nouvelles alors qu’il y a aujourd’hui beaucoup moins de meurtres, de conflits et de maladies qu’il y a 100 ou 300 ans !

Enfin, la politique n’impulse plus vraiment de vision d’avenir optimiste et inspirante…


Pour les recruteurs, l’optimisme devient un vrai critère de sélection car il est porteur de persévérance, pour oser, innover, faire des erreurs et recommencer !

L’optimisme est aussi inspirateur d’énergie : au départ, on naît tous optimistes puisqu’on ne renonce pas jusqu’à savoir marcher, et ce malgré les chutes nombreuses ! Notre joie spontanée naturelle s’atténue plus tard, quand on commence à comprendre les soucis de la vie…

L’optimisme est une énergie de transformation. Des influenceurs veulent faire évoluer les mentalités. Depuis 2010, la Ligue des Optimistes de France incite à privilégier les bons côtés des choses et le « verre à moitié plein ». L’optimisme est un art de vivre. C’est une confiance en l’avenir, mais pas aveugle ni béate : elle est assortie d’une conviction qu’en cas de problème, nous saurons quoi faire, et que nous passerons à l’action. Nous avons en nous nos deux dragons qui cohabitent et se battent en permanence (ce qui explique par exemple nos changements d’humeur). Ces deux dragons sont de force et d’intelligence égales. Pour que l’un des deux l’emporte sur l’autre, nous avons à décider lequel nous nourrissons le plus au quotidien ! Vous vous souvenez des petits Tintin « Ange » et « Diable » de chaque côté de notre reporter préféré ?

Les optimistes de France plaident pour un vrai projet de société positif et enthousiaste, et loin du scepticisme, des lamentations et des regrets. Pour les entreprises, associations et collectivités, ils organisent des conférences et ateliers qui abordent la psychologie positive, l’attitude mentale et les valeurs de l’optimisme. Je retiens de mes derniers échanges avec plusieurs d’entre eux que face à des pessimistes, rien ne sert de vouloir les convaincre vite. Pour éviter tout blocage, il est préférable de les faire évoluer doucement. Puisqu’ils passent leur temps à débusquer ce qui ne va pas et à entretenir les perspectives négatives : si le négatif est là, nous n’y changerons rien ! Il ne sert donc à rien de vouloir expliquer et prouver. Ce sera comme pour le bien-être au travail : étape par étape, et par les exemples au fil du temps, chaque pas entraînant les suivants. Aux convaincus de montrer à leurs équipes et collègues que l’optimisme fonctionne, dans le respect et l’écoute de l’autre, et en s’appuyant sur quelques exemples probants ; plus que sur des directives, théories ou conseils. On ne changera pas la vie ni le monde, mais on peut changer l’idée que l’on se fait des choses, et le ressenti que l’on éprouve en les vivant.



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