VIVA ARTE VIVA

Le 13 mai, la 57ème Biennale de Venise ouvre ses portes, pendant 6 mois, avec pour thème "Viva Arte Viva", un slogan qui sonne comme un hymne à la joie, un hommage aux artistes et à  leur créativité.

Voici une première sélection de quelques pavillons qui, apparaissent dans la presse, comme les plus prometteurs parmi les 85 pavillons nationaux implantés dans les Giardini, l'Arsenal, mais aussi au coeur même de la ville.

PAVILLON FRANCAIS (Giardini)
Xavier Veilhan,
Studio Venezzia

"J'ai imaginé une installation immersive renvoyant à l'univers du studio d'enregistrement et inspirée par l'oeuvre pionnière de Kurt Schwitter, le Merzbau. Une centaine de musiciens de tous horizons seront convier à activer cette sculpture-studio, qui deviendra le support de leur création" explique Xavier Veilhan.

L'artiste a réussi son pari avec brio. L'endroit est méconnaissable. Sols, murs et plafonds sont recouverts de panneaux de bois aux formes déstructurés.

Les musiciens, qui commencent à y prendre leur quartier, semblent totalement imprégnés par le lieu. Les musiciens se succèderont tous les jours pour animer le pavillon mis à leur disposition gratuitement.

PAVILLON SUISSE (Giardini)

Teresa Hubbard, Alexander Birchler, Carol Bove

Women of Venice

C'est d'abord une voix avec un grain d'antan qui enjôle le visiteur. Il s'agit de Flora Mayo, une artiste américaine qui étudia l'art à Paris dans les années 20. Elle eut une brève histoire avec Giacometti dont le fils aujourd'hui âgé de 81 ans en retrace l'histoire. D'elle, ne demeurent que quelques lignes dans une biographie de James Lord sur le sculpteur suisse.

Alberto Giacometti (1901-1966) a toujours refusé d'exposer dans ce pavillon suisse, pourtant construit par son frère Bruno Giacommetti en 1952. Teresa Hubbard et Alexander Birchler ont construit une installation filmique autour du personnage de Flora. Quant à Carol Bove, elle a crée un groupe de sculptures en écho aux figures que produisit Giacometti à la fin de sa vie.

PAVILLON DES ETATS-UNIS (Giardini)

Mark Bradford

Cartographies abstraites

Chaque oeuvre de l'américain Mark Bradford (né en 1961, à Los Angeles)  semble être une pièce supplémentaire d'un puzzle sans fin. Son travail qui évoque à la fois l'expressionisme absrait de Robert Rauschenberg et le caractère brut de l'Arte Povera, relève de la peinture, du collage et de l'assemblage. Bradford intègre à ses tableaux des éléments puisés dans la vie quotidienne: textiles,  papier, cordes, .... pour donner naissance à des cartographies abstraites "tissées" de réseaux et de lignes qui dessinent des territoires imaginaires.

PAVILLON DE LA COREE DU SUD

CODY CHOI

De Venise à Las Vegas

Cody Choi était réticent quant à sa participation à la Biennale. En 1988, il s'illustra avec une version du penseur de Rodin en papier toilette.  "J'ai réfléchi à ce qu'était Venise  : hier le lieu qui a fait naître les plus grands rêves d'artistes, aujourd'hui une ville où l'art est une attraction, jusqu'au carnaval de la post-modernité haut de gamme qu'est la collection Pinault au Palazzo Grassi". Fidèle à son esprit provocateur, il occupe le toit du pavillon coréen avec une installation "Venetian Rapsody" qui confronte la cité des Doges à Macao et à Las Vegas.

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Pour toute information, contactez :

Sense Agency - Céline Faure-Dardour 

9 rue Maurice Bokanowski 92600 Asnières-Sur-Seine  -  France

Tel: +33 (0)6 76 06 43 19

Email: cdardour@senseagency.fr

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