lundi 6 février 2017

Mon moi numérique

Les connexions numériques globales ont un peu plus de 5 ans. Alors qu’en 1873 Jules Vernes imaginait de faire le tour du monde en 80 jours, aujourd’hui, les studios connectés 3D nous transportent virtuellement à n’importe quel point de la planète en quelques secondes.

Dans les années 80, Tim Berners-Lee invente le WorldWideWeb, le premier navigateur Web et le premier éditeur HTMLAujourd’hui, 2,7 milliards de personnes communiquent en ligne et 6,8 milliards possèdent un téléphone portable au sein d’un réseau mondiale  tentaculaire.  Ces technologies nous ont permis de développer une seconde personnalité numérique. Nous faisons partie intégrante d’une masse de données en constante expansion sommes à l’aube d’une expérience sociale planétaire.
Chaque jour,  nous produisons une masse de données numériques et construisons ainsi des alter egos digitaux de la naissance à la mort.

Nous vivons dans un monde numérique électrifié où la technologie et l’homme sont étroitement liés. 
Certains auteurs de science-fiction comme Philippe k. Dick ont déja anticipé ce phénomène. 
Au cinéma, la problématique de l'homme connecté et cybernétique a été abordé dans de nombreux films, comme par exemple Ghost in the Shell, de Masamune Shirow (dont un remake avec Scarlett Johansonn va sortir en Mars 2017). 

La révolution numérique avance à grands pas et notre quotidien est envahi de gadgets qui nous sont désormais indispensables. Grâce aux ordinateurs et smarphones nous sommes connectés 24h/24. Notre vie numérique  modifie ce que nous faisons mais aussi, ce que nous sommes via toutes les données que nous transmettons sur l’immense sphère du Web 2.0. Nous postons messages, photos vidéos sur les réseaux sociaux pour attirer l’attention sans prendre conscience que nous perdons le contrôle de nos messages, de notre image, qui peuvent être partagés à l’infini.

Elon Musk
Il n’existe pas de bouton pour déconnecter le monde numérique. Maintenant que nous sommes  intégrés à ce monde, nous devons n'en conserver que les aspects les plus enrichissants et positifs pour l’être humain. Nous devons accepter que notre société est partie prenante et qu’il nous faut utiliser le numérique dans un cadre raisonnable, tout en préservant notre humanité. Matrix, des frères Wachowski, anticipe la fin d'un monde sensible, où les robots ont pris le pouvoir, et où l'homme évolue essentiellement dans une "simulation" du réel (probabilité d'ailleurs évoquée récemment par Elon Musk !)


La génération actuelle des 35/55 ans a le moi numérique le plus équilibré car elle vient d’une époque où le savoir provient des livres et a conservé l’habitude de lire des livres et d’archiver. Aussi, il lui revient de coopérer avec les générations suivantes pour développer les outils numériques du futur et participer à la création d’un avenir où homme et machine seront de plus en plus proches.


Dans le monde entier, on fait des recherches pour que les interfaces homme-machine soient faciles d’utilisation. Même si les innovations actuelles dans ce domaine, comme les robots de la filliale de Google Boston Dynamics, peuvent susciter un certain malaise (appelé par les scientifiques "Vallée dérangeante"), il est de notre responsabilité de trouver le meilleur équilibre possible entre notre vie réelle et notre existence numérique.

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